L'ASSURANCE PRIVEE : LE CHEF D'ENTREPRISE DOIT Y SOUSCRIRE POUR PROTEGER SES ARRIERES
...Mais qu’entend-on par « perte d’emploi » ? «La perte d’emploi doit être involontaire, éclaire Laura Vaillant, chargée de clientèle chez Ofracar, un courtier en assurance. C’est-à-dire que le dirigeant est indemnisé en cas de liquidation, de redressement judiciaire, de procédure de sauvegarde, de cession ou de fusion/absorption, bref, en cas de cessation d’activité liée à des contraintes économiques», insiste-t-elle. Néanmoins, le dirigeant qui perd son emploi après une révocation ou à la suite du non-renouvellement de son mandat social peut aussi être couvert.
Si les formules peuvent varier d’un organisme à l’autre, toutes les assurances privées appliquent un délai de carence de douze mois. «Cela signifie que pour qu’un chef d’entreprise soit indemnisé, il doit s’être écoulé au moins un an entre la souscription et la perte d’emploi», traduit Laura Vaillant.
Enfin, les assureurs privés ont aussi pensé aux créateurs d’entreprise qui ne se rémunèrent pas encore : «Eux peuvent souscrire des formules à bas coût, de l’ordre de 600euros de cotisation annuelle pour 11000euros d’indemnisation par exemple», note Laura Vaillant.
La carrière d'Amandine lui promettait un avenir florissant, elle avait commencé en bas de l'échelle dans une entreprise de la sous-traitance automobile. Travailleuse et intelligente, elle est devenue chef d'équipe puis responsable de production. Rencontrant des difficultés, l'entreprise pour laquelle la jeune femme travaillait ferma. A ce moment là, Amandine se jette à l'eau, rachète les machines et créée sa propre entreprise. Chacune de ses journées sont alors ponctuées de missions totalement différentes, passant de la prospection commerciale à la production.
Puis le pire arriva, son principal client l'informe que leur collaboration s'arrêtera un mois plus tard. Il lui préféra un autre sous-traitant étranger moins onéreux.
Amandine aura vécu deux années de misère rythmées d'échecs : perte d'emploi, de revenus, de logement et d'estime de soi. Deux années de combats contre les administrations, le Pôle Emploi, les assistantes sociales afin de faire valoir ses droits.
"J'ai échoué, mais je recommencerai un jour !"
Pour connaître la fin de l'histoire : téléchargez l'article de Bertrand Chokrane publié dans Le Figaro ci-dessous.
LA COURBE DU CHOMAGE DONT PERSONNE NE PARLE - LES ECHOS
La perte d'emploi des entrepreneurs, un sujet que n'évoque jamais le Président de la République, François Hollande. Et pourtant, le nombre de défaillances d'entreprises a augmenté de 0.8% en 2015, d'après le cabinet Altares. Plus précisément, les tribunaux ont prononcé 63 081 jugements, contre 62 586 l'année précédente.
Pour lire la suite : téléchargez l'article de Daniel Thébault publié dans Les Echos, ci-dessous.